Montre qui n’a jamais besoin d’être réinitialisée, le quantième perpétuel est souvent considéré comme le summum des montres mécaniques. Alors que d’autres montres à calendrier complexe doivent être ajustées manuellement une fois par an (ou même tous les quatre ans dans le cas des années bissextiles de février), les perpétuelles sont conçues pour conserver l’heure précise jusqu’à la fin du siècle sans aucune intervention.

Le mécanisme d’un calendrier perpétuel combine plusieurs types de calendriers différents en un seul mouvement. Il peut être construit avec une came de 48 mois codée avec des encoches de différentes profondeurs, une came de 12 mois augmentée d’un satellite en croix de Malte pour gérer les années bissextiles, ou une combinaison de ces éléments. Dans les deux cas, le cœur d’un quantième perpétuel est son grand levier, qui fait avancer les indications de la date et des phases de lune en fonction des dates du calendrier grégorien.

Chaque jour, un grand levier déplace un cliquet contre la came des 48 mois pour avancer la date d’une seule dent. Lorsque le grand levier arrive en fin de course, le cliquet rattrape alors les rangées grégoriennes des siècles et des années et les tables des mois et des jours de la semaine. Le système calcule ensuite si l’indice qui correspond à une date donnée dans une ligne correspond à celui des colonnes année et mois. Si tel est le cas, la date est avancée de deux dents supplémentaires ; sinon, la date reste inchangée.

Michael Friedman, responsable des complications chez Audemars Piguet – qui a créé cette année le quantième perpétuel à remontage automatique le plus plat RD2 – l’exprime ainsi : « Les quantièmes perpétuels sont une célébration du temps lent. » Ils peuvent être difficiles à installer et à utiliser, mais une fois qu’ils sont opérationnels, leur précision pour ralentir le passage du temps est vraiment époustouflante. calendrier perpetuel